Dans sa dernière étude, la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), sous la houlette de Dominique Reynié, ausculte la radicalisation en France des mouvements protestataires depuis l’irruption des gilets jaunes en 2018. Des contestations qui s’accompagnent désormais d’actes violents, notamment dans la sphère écologiste, et dont les actions se terminent par des dégradations, des intrusions, ou des sabotages. On n’est pas loin ici d’une dérive « écoterroriste », selon l’étude, tendant à légitimer l’idée que seule la violence permet de faire avancer la cause de l’écologie, entre autres. Un retour de la violence en politique est de mauvais augure pour les mouvements sociaux pris au piège des radicaux. On ne peut que constater l’OPA de l’ultragauche sur le thème de l’écologie et de l’environnement, avec par exemple Les soulèvements de la…
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Paris Match (Digital) - 1 Issue, No. 3892