La liquidation le 2 janvier de Saleh al-Arouri et de cinq chefs militaires du Hamas, dans la place forte du Hezbollah à Beyrouth, est un événement majeur. Elle montre une inflexion très significative de l’offensive israélienne en réponse à la razzia du 7 octobre. Benyamin Netanyahou, sous la pression notamment des ministres religieux de l’extrême droite, s’était engagé dans une offensive sur Gaza visant à détruire les infrastructures du Hamas et à tuer Yahya Sinouar, à qui a été imputée la responsabilité du 7 octobre. Or cette offensive a échoué.
En revanche, l’hécatombe à Gaza, plus de 20 000 morts probablement et deux millions de personnes déplacées qui sont dans une situation de précarité alimentaire absolue selon l’ONU, a eu pour Israël un effet catastrophique, puisque le peuple victime d’un génocide…
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L'express (Digital) - 1 Issue, No. 3784