Que représente la tour one57, en regard de tous les projets que vous avez conçus ?
C’est l’aboutissement d’un rapport quasi affectif que j’ai avec New York. J’y suis venu la première fois en 1966, à une époque où je me disais que l’art ou l’écriture correspondraient peut-être plus à ma personnalité que l’architecture. Car l’architecture, c’est une sorte d’exigence technique mais aussi une notabilité bourgeoise, qui m’était assez étrangère. Je me suis retrouvé dans un monde particulier, celui de la contre-culture, de l’underground, de Bob Dylan, du Velvet, du Café Bizarre, de la factory, de thelonious Monk… Mais en arpentant New York, j’ai été fasciné par ses dimensions, incomparables avec celle des villes européennes. Mon admiration d’urbaniste est née de cette cohabitation du passé et du futur. revenir des années…
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Gq France (Digital) - 1 Issue, Septembre 2015