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40 Articles

Tous accros à ScarJo !

ON IMAGINE VOTRE RÉACTION : « Tiens donc, une femme en couverture de GQ. Ça faisait longtemps ! » Vrai. La dernière fois, c’était avec Louise Bourgoin, en mars 2010. Sept ans. Une éternité. À la lecture de vos mails nous invitant à célébrer une grande dame à la une de notre (votre) magazine, on s’est dit qu’il était vraiment temps de réagir. Comme nous ne faisons jamais les choses à moitié, nous avons carrément décidé de vous raconter l’histoire de 25 femmes belles et brillantes que l’on admire. Puis il a fallu choisir l’Élue. Ce fut la conférence de rédaction la plus courte de tous les temps, le nom de Scarlett Johansson s’imposant comme une évidence. On s’est aussi rappelé ce sondage réalisé en janvier 2016 sur gq.fr –…

Tous accros à ScarJo !

MODE, LONDON CALLING Ce mois-ci, GQ est allé à Hammersmith, près de Londres, rencontrer le dernier rock band anglais à la mode : Temples. Sous l’objectif du photographe Simon Emmett, les quatre jeunes et filiformes musiciens James, Thom, Sam et Adam se sont prêtés au jeu de la série mode (la première de leur carrière). Comme des pros, ils ont pris la pose sur des canapés en velours et déambulé dans un jardin en se chamaillant gentiment sans jamais se plaindre de la grisaille ni du froid. Des Anglais pur jus qui, durant toute la séance, ont carburé à l’English breakfast, of course. Que leur souhaiter pour la suite ? Que leur nouvel album Volcano fasse un carton et qu’ils deviennent des icônes de style comme bon nombre de leurs grands…

LES CONTRIBUTEURS

Auteur free-lance, notamment pour Slate et Le Monde, Nicolas décortique chaque mois dans GQ les mystères du soft power. En 2016, il a publié Dis Siri, enquête sur le génie à l’intérieur du smartphone (Anamosa), pour comprendre d’où venaient les blagues de l’assistant personnel d’Apple. Il possède un smartphone vert pomme et un PEL. C’est en dénichant de vieilles affiches de cinéma dans des vidéoclubs que Marie Bergeron a eu le déclic : elle veut les utiliser pour représenter sa propre vision des films. Depuis, elle a fait de sa passion une carrière, s’est fait un nom sur la scène de l’illustration et expose dans des galeries du monde entier. Passionné de faits divers, un domaine dont il défend la noblesse, Brendan Kemmet a travaillé pour deux quotidiens qui font référence en…

LES CONTRIBUTEURS

LA FASHION WEEK DE L’AUTO

Le 31 janvier dernier s’est tenue à Paris la soirée de gala du 32e Festival automobile international (FAI) considéré par les milieux motorisés comme la « fashion week de la voiture » et dont GQ est dorénavant un fidèle partenaire. Au pied de l’Hôtel des Invalides étaient rassemblés 25 véhicules d’exception dont la DS E-Tense verte, l’Aston Martin RB001, l’Opel GT Concept ou encore la fantastique Renault TreZor, lauréate du prix du plus beau concept car. Ce prestigieux trophée a été remis à Laurens van den Acker, designer en chef du Losange, par GQ, au cours d’un dîner qui a rassemblé plus de 600 personnes. Cette belle cérémonie a lancé en fanfare l’exposition ouverte au public qui a accueilli près de 35 000 personnes du 1er au 5 février. Ils…

LA FASHION WEEK DE L’AUTO

LES VRAIS HÉROS AVANCENT MASQUÉS

UN SOIR D’ÉTÉ, le journaliste Yann Perreau, critique d’art aux Inrocks, a croisé Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Cristo dans un bar de Los Angeles. Alors que le dernier morceau des Daft Punk faisait danser la planète entière, les deux membres du groupe – non casqués – y buvaient un verre dans l’anonymat le plus parfait. Pas de fans hystérisés à la porte, ni d’im-portuns en quête d’un autographe. Juste deux potes profitant, comme n’importe qui, d’un beau coucher de soleil en Californie du Sud… Frappé par ce qui lui apparaît comme « l’incarnation absolue de la liberté », Yann Perreau se lance dans une longue enquête consacrée à tous ceux qui tentent, avec plus ou moins de succès, de rester des gens comme tout le monde. Publié ce mois-ci, son…

LES VRAIS HÉROS AVANCENT MASQUÉS

James Gray, un New-Yorkais dans la jungle

C’ÉTAIT EN 1995, c’était beau comme un mythe et ça s’appelait Little Odessa. Un tueur à gages écorché vif (Tim Roth) revenait dans son quartier natal de Brooklyn pour une mis-sion sans issue. Dans les rues new-yorkaises engourdies par la neige, il était poursuivi par la mafia locale comme par les fantômes de sa jeunesse perdue. Coppola ? Scorsese ? Fer-rara ? Non, James Gray, 23 ans au moment du tournage et déjà le savoir-faire insolent d’un vieux maître. Deux décennies et quelques chefs-d’oeuvre plus tard (The Yards, La Nuit nous appartient, Two Lovers), le cinéaste n’a rien perdu de son style unique. D’une vision d’auteur habité, marquée par des motifs obsédants (la diaspora russe, le crime orga-nisé, la violence des liens sociaux), peuplée de stars (Joaquin Phoenix, Mark Wahlberg,…

James Gray, un New-Yorkais dans la jungle

Plein écran sur les seventies

LA + PROPHÉTIQUE VINYL Le pitch. C’est un peu la doyenne de la tendance, annulée après une saison... Dommage pour cette folle plongée au coeur de la scène musicale new-yorkaise circa 1973, vue par un producteur au bout du rouleau. L’avis de l’expert. « Les années 1970, c’est vraiment un basculement, le sentiment d’une perte mêlé à l’incertitude d’un renouveau. Vinyl est symptomatique : on y découvre une industrie baroque, créativement échevelée, pulsionnelle. Mais on sent bien que le producteur joué par Bobby Cannavale est rattrapé par un esprit du temps. L’industrie musicale va entrer dans une époque de capitalisme néolibéral forcené qui, précisément, s’invente là. Il n’y aura plus de place pour les personnalités flamboyantes issues de l’esprit des sixties. HBO LA + FÉCONDE THE GET DOWN Le pitch. La naissance du hip-hop dans les terrains…

Plein écran sur les seventies

Pourquoi Fitzgeraldest-il toujours aussi moderne ?

IL N’Y A PAS DE DEUXIÈME ACTE dans les vies américaines », écrivait Francis Scott Fitzgerald. Mais dans la mort peut-être. Trois quarts de siècle après sa disparition (en 1940), l’auteur culte ne fait pas – pour une fois – l’objet d’une énième adaptation cinématographique mais d’une parution en librairie de dix-neuf nouvelles inédites. Romancier des Années folles, l’homme qui passait de son temps pour un auteur léger a croqué notre monde contemporain dès le début XXe siècle. À New York, Fitzgerald fréquentait la Café society, ancêtre de la hype actuelle où les riches Américains, formant une sorte de jet-set avant l’heure. À Hollywood, Fitzgerald résidait au Jardin d’Allah, le célèbre hôtel, pas loin de Doro-thy Parker ou de Humphrey Bogart. Cette légèreté l’a amené avant les autres à perce-voir…

Pourquoi Fitzgeraldest-il toujours aussi moderne ?

MAIS DANS QUOI JE L’AI VU LUI, DÉJÀ ?

64FILMS LIONEL ABELANSKI Vu dans :Didier, La Beuze, Nos jours heureux...Son rôle-type : le mec un peu neuneu-un peu fou, mais super sympa dans le fond. (Les Parasites) 69FILMS JEAN-CHRISTOPHE BOUVET Vu dans :Sous le soleil de Satan, La Cité de la peur, L’Ivresse du pouvoir...Son rôle-type : le petit gars toujours énervé, voire complètement hystérique. (Taxi) 15FILMS 69FILMSLANNICK GAUTRY Vu dans :Nos Jours heureux, Les Poupées russes, La Cage dorée, Brice de Nice...Son rôle-type : le mec tellement mignon et branché qu’il en devient légèrement irritant. (Un heureux événement) 61FILMS SMICHEL VUILLERMOZ Vu dans :Bernie, Midnight in Paris, Papa ou Maman...Son rôle-type : le mec toujours à l’ouest qui subit les événements sans rien capter... (Camille redouble) 54FILMS PHILIPPE DUQUESNE Vu dans :Elisa, Les Apprentis, Enfermés dehors...Son rôle-type : le bon copain sur qui on peut compter même s’il est un peu strange.(Bienvenue…

MAIS DANS QUOI JE L’AI VU LUI, DÉJÀ ?

Ali Baddou « J’ai quitté Canal sans rancune »

Comment s’est passé votre départ de la grille de Canal + ?« Le Supplément » n’était pas reconduit. La chaîne a changé de ligne éditoriale, décidé de faire moins d’actu et n’avait rien de particulier à me proposer. Pour l’ex-jeune espoir que vous êtes, considéré comme le dauphin de Michel Denisot, c’est abrupt, non ? C’est la vie de la télé. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. À chaque fin de saison, tout peut arriver. Nous faisons un métier très envié et très bien payé, il ne faut pas se plaindre. Et comme j’ai rapidement enchaîné avec le documentaire de Yann Arthus-Bertrand, j’ai vécu ce départ sans amertume. Ça n’a pas été une période traumatisante. Aujourd’hui, vous revenez par la petite porte… Pas du tout. Je suis flatté et enthousiaste d’être sur…

Ali Baddou « J’ai quitté Canal sans rancune »

GettyComment se passer un vernis culturel en 3 clics

LE BAGAGE CULTUREL fait partie de ce que les recruteurs nomment les soft skills (des compétences non démontrables comme la créativité, l’adaptabilité, le sens de l’humour). Mais on n’a pas toujours le temps de lire un « Que sais-je ? » sur l’impressionnisme ou de regarder les huit épisodes de la série du moment pour briller en société. GQ vous dit comment muscler votre capital culturel. A—En collectionnant les anecdotes artistiquesEn plus de vos compétences professionnelles et de votre maîtrise de logiciels hyper compliqués, les soft skills culturels permettent d’huiler une carrière. Pour épaissir ce vernis qui s’écaille très rapidement, le site Artips est un instrument intéressant, vous envoyant quotidiennement une anecdote relative à l’histoire de l’art. Si elle aborde l’esthétique par le petit bout de la lorgnette, cette perfusion permet…

GettyComment se passer un vernis culturel en 3 clics

PRENEZ UNE GRANDE INSPIRATION

Les souliers de Johnny Rotten Tête de gondole du punk, John Lydon alias Johnny Rotten était dans ces années-là (1970) la poupée de Vivienne Weswood qui le décore comme un sapin de Noël à grands coups de tartans (la fierté du pays, l’équivalent des blasons outre-Manche) et de vêtements SM. Cet héritage (très bourgeois en fin de compte), vous le retrouvez désormais partout. Ça cloute, zippe et marie couleurs et motifs avec la lucidité d’un punk après un pogo. La chemise blanche de Patti Smith Jusqu’ici, on avait Serge Gainsbourg comme icône indétrônable d’un style col froissé-cendrier plein. Mais les chemises se sont rebellées. Cols et manches ont tellement grandi, qu’on n’est pas loin de la chemise de nuit. Or la reine du style je-m’habille-chic-mais-trop-grand-et-je-sais-pas-comment-on-fait, c’est madame Patti Smith, une femme à l’origine…

PRENEZ UNE GRANDE INSPIRATION

TOURNEComment êtes-vous devenu street ?

DupleixEN 2007, avec son jean, sa chemise blanche, ses boots, sa raie sur le côté et ses lunettes de vue en écailles, l’homme GQ ressemblait à un cavalier. Puis, une révolution de style est arrivée. Comme à chaque fois, c’est par la chaussure qu’elle s’est opérée. La bas-ket blanche s’est immiscée et a ramené la panoplie du footeux. En 2017, l’homme GQ se tâte à se pavaner le week-end en jogging. Nous arriverons bientôt au terme d’une ère 2 000 % street. Quelle chaussure osera et parviendra à marcher sur le pied de la Stan Smith ? Le registre militaire et aventurier des cimes s’épuisant aussi, nous misons ab-solument tout, sur l’explosion inattendue, et tant rêvée, de la sandale. Ainsi, l’homme de style de demain prendra-t-il un malin plaisir à…

TOURNEComment êtes-vous devenu street ?

Il est chaud, le marron, chaud !

ENTRE LE BLEU marine et les hommes, l’histoire d’amour dure depuis des lustres. Après, le truc, c’est que cette passion a pris la poussière et va ces-ser d’un instant à l’autre. Le couple infernal qui évoque la marine et les nuits blanches sur le pont (il y a de ça aussi dans le bleu) passe par-dessus bord grâce à l’arrivée en fanfare (c’est beau, une arrivée en fanfare) des tons chauds, orangés et marron en tête (les tons chauds, ils ne sont pas chauds pour rien). Justement, quitte à s’amou-racher de cette palette, parlons-en. Le marron, pigment originel, couleur de la terre et de la peau. Consubstantielle, sinon transsubstantielle, de l’histoire de l’art, elle la jalonne des grottes de Lascaux au cinéma de Rainer Werner Fassbinder ou (de cet affreux…

Il est chaud, le marron, chaud !

Les 7 buzz des défilés

AUJOURD’HUI, la mode ne se consomme plus uniquement dans les magasins et ma-gazines mais massivement sur Internet. Les marques trouvent leur public sur Instagram, où par exemple le hashtag #chanel compte 47 millions d’occurrences contre 13 millions pour #jeans. En mai 2016, les analystes de Cowen Group prédisaient qu’Amazon détrô-neraient les grands magasins Macy’s comme premier vendeur de vêtements aux États- Unis dès cette année... Résultat, les marques sont passées au « see now, buy now » : grâce à la magie du digital (!), certaines mettent même en vente sur la Toile un manteau (ou une chaussette) à l’instant où le mannequin foule le podium. Pour contrer la concur-rence, elles doivent donc faire la course au buzz en créant l’événement. De retour de la fashion week hiver 2017, GQ…

Les 7 buzz des défilés

KODAK, LE NOUVEAU DÉCLIC ?

Super 8Vitesse : 18 à 36 images par seconde. Prise micro pour le son. Nouvelle cartouche de pellicule de 3 minutes.Prix : 2 000 €. DANS L’IMAGINAIRE collectif, peu de marques sont aussi cultes que Kodak. Qui n’a jamais eu entre les mains, un jour, le mythique petit appareil jetable jaune et rouge ? Et est-ce que les plus grands cinéastes, de Steven Spielberg à Quentin Tarantino, en passant par Christopher Nolan ou J.J. Abrams, auraient trouvé leur vocation s’ils n’avaient pas connu les fameuses caméras Super 8 ? « À la fin des années 1960, j’ai accompagné mes parents pendant un long voyage à travers quarante pays. À l’époque, j’avais huit ans, et je cherchais par-tout des signes qui me rappelaient mon Amérique natale. Il y en avait toujours deux…

KODAK, LE NOUVEAU DÉCLIC ?

Les pouvoirs des super E-Raw

REDÉFINIR LES CODES de la moto sans sacrifier le plaisir de pilotage, voici le chal-lenge que s’est fixé le designer lyonnais Martin Hulin, fondateur de la marque Es-sence Motocycles et concepteur de la moto électrique E-Raw. « Tout en conservant une machine efficace, j’aimerais que les facteurs “cool” et “classe” qui définissent l’univers moto soient associés à la sobriété et à la discrétion et non au côté ostentatoire et tonitruant de certains deux-roues », dé-clare-t-il à GQ. Prototype roulant, E-Raw a déjà séduit Hollywood. Duncan Jones, le fils de David Bowie, l’a intégré au casting de Mute, son nouveau film attendu fin 2017. E-Raw (« E » pour électrique et « raw » pour brut) s’ins-pire de la culture café racer : une concep-tion simple et basique associant cadre en treillis…

Les pouvoirs des super E-Raw

S’asseoir ou jamais

FarmanEN 1969, le designer italien Joe Colombo (1930-1971, photo) pour lequel le design devait avant tout être « fonctionnel et rationnel » imagine le Tube Chair, premier fauteuil modulaire de l’histoire. Inspiré par les tuyaux de plastique des conduits électriques, son fauteuil est composé de quatre cylindres de diamètres différents clipés les uns aux autres. Il peut, au gré des envies, s’incliner ou même se transformer en transat, libre à l’uti- lisateur de créer sa combinaison. Le génie du designer réside aussi dans la conception des rouleaux encastrables et livrés en kit. Le ré-volutionnaire « Tube » est présent aujourd’hui dans les collections du Vitra Museum, des Arts décoratifs de Paris, du MoMa et du MET de New York. Quarante ans après la fin de la production, Cappellini réédite enfin…

S’asseoir ou jamais

QUE LE SPECTACLE (RE)COMMENCE !

Des voitures spectaculaires, esthétiquement plus agressives, plus difficiles à conduire et plus rapides qu’aucune autre dans l’histoire de la F1. » À écouter Marcin Bud-kowski, le coordinateur technique de la F1 au sein de la Fédération internationale automobile (FIA), la sieste du dimanche devant la télévision a vécu. Sport criti-qué pour sa monotonie et son manque de suspense, la For-mule 1 entre dans une nouvelle ère pour la saison 2017 (qui débute en Australie le 26 mars). « Nous souhaitons rendre notre sport plus attractif et plus difficile pour les pilotes, poursuit Marcin. Nous voulons voir qu’ils s’épuisent réel-lement en course, physiquement et mentalement, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. » Emballé par une nou-velle réglementation qui élargit, allonge et modifie l’allure globale de la monoplace (voir nos…

QUE LE SPECTACLE (RE)COMMENCE !

L’ÉQUATION DU MOIS LE RETOUR DE L’ORDI EN BOIS APPLE 1 En 1976, le circuit imprimé et le clavier de l’Apple 1 (processeur 8 bits avec 8 ko de mémoire vive, extensible à 64 k) se vendaient dans une boîte en bois facile à assembler pour 666,66 $. En 2014, ce collector a été adjugé aux enchères 905 000 $. VOLTA V En 2017, le Volta V fabriqué aux États-Unis (processeur Intel Core i7 de 32 GB et 500 GB de mémoire vive) est assemblé dans cette boîte en chêne pour limiter les déchets et décorer votre bureau. A priori, cet ordi, vendu de 2 000 à 4 000 $, ne sera jamais vendu aux enchères puisque le processeur peut facilement être upgradé. JAMAIS DEUX SANS TROIS Le constructeur Erik Buell Racing (EBR) vient d’annoncer le 31…

ENVIE D’UN PETIT LIFTING ?

Ma Toyota est fantastique. Les plus jeunes ignorent sûrement ce slogan affiché sur les lunettes arrière qui berçait ma jeunesse quand, dans les rues parisiennes, un Land Crui-ser suffisait par sa seule présence à diffuser un parfum d’aventure. Puis les années ont passé et aujourd’hui, ce sont désormais ses hybrides qui imposent Toyota dans les rues de la capitale. J’avoue garder une cer-taine nostalgie pour l’aventure et le sable chaud des dunes mauritaniennes (« Top Gear UK » a rendu un vibrant hommage à l’indestructible Toyota Hilux) mais à l’égard de la Prius, contrairement à mon idole Will Ferrell dans Very Bad Cops, je cultive une relation distante. La marque japonaise aurait pu choisir de me faire essayer son prometteur CHR hybride sur les rues pavées mais j’ai préféré m’envoler…

ENVIE D’UN PETIT LIFTING ?

ÇA VA SAIGNER !

SI L’ON SURNOMMA longtemps « Roastbeefs/Rosbifs » les Anglais, c’est bien parce que les perfides d’Al-bion maîtrisaient mieux l’art de la viande grillée que nous, pauvres man-geurs de pot-au-feu. Malgré l’éléva-tion du steak-frites au rang de mythe national, véritable « signe alimentaire de la francité » pour Roland Barthes, les viandes françaises ne brillent pas par leur qualité. Dans l’ouvrage Steak in France qui fait suite à son documen-taire « Steak (R)évolution », Franck Ribière, fils d’éleveur de charolaises, s’interroge : « Qui croit encore qu’on peut continuer à manger nos vaches de réforme en pensant que c’est de la bonne viande ? Qui pense encore que l’on peut produire n’importe quoi n’importe où en quantité indus-trielle ? »1 Car ici, la viande est à 70 % issue de la…

ÇA VA SAIGNER !

On pousse sa mousse

MÊME FOODORA s’y est mis. Elle fabrique SA bière artisanale. Nou-velle caution cool des enseignes mainstream qui veulent démon-trer leur caractère expert, la bière artisanale appartient désor-mais à la culture de masse. Avec 800 brasseries artisanales en France contre une centaine en 1996, on peut dire que le mar-ché explose. On en boit chez Cyril Lignac comme dans les restaurants du groupe Big Mamma (qui servent 2 000 couverts par jour). Un boom qui fait plaisir car le bon esprit coule à flots : produite naturellement, bio et souvent non pasteurisée, la bière artisanale devient l’étendard d’une consom-mation éco-responsable. LA + IDENTITAIRE La bière de Cyril Lignac« J’avais envie de créer une bière dans l’air du temps qui soit en accord avec ma cui-sine. Un produit différent et identitaire qui réponde aux…

On pousse sa mousse

LES CHIENS DU SHANGRI-LA

Le ciel s’est déchiré en un éclair et déverse des trombes d’eau sur les bidonvilles de Malate. Malgré les essuie-glaces, impossible de dis-tinguer autre chose que les phares d’une Jeep ayant surgi de nulle part et barrant la route. Le chauffeur est formel : « Des hommes se dirigent vers la maison. » À peine a-t-il fini de parler que retentissent des détonations. J’ouvre la portière mais il hurle de rester à l’intérieur. Une demi-heure plus tard, la Mercedes S400 Hybrid s’engage dans la rampe d’accès du Shangri-La Makati. L’officier de sécurité vérifie avec une perche-miroir qu’il n’y a rien de suspect sous le châssis, puis laisse accéder au second portique électronique au pied du-quel deux dobermans sont assoupis. Chaque mois, notre dandy chroniqueur traverse les univers feutrés des hôtels, clubs…

LES CHIENS DU SHANGRI-LA

LA GRANDE INTERVIEWJACQUES-ANTOINE GRANJON

« Le profit, c’est essentiel. Mais le “toujours plus”, c’est terrible. » DA.J’ai lu que tu as l’obsession du détail, c’est dans la vie privée ou dans le boulot ? J-A. G. Oui, j’ai l’obsession du détail, je suis obnubilé par le fait que les choses soient bien faites, bien finies, ciselées. Je n’y arrive pas toujours. DA.D’où ça vient ? J-A. G. De ma mère sûrement. De mes grands-parents aussi. Ma grand-mère paternelle avait eu 20 au bac en philo et 20 en français, tu vois… Un grand-père chimiste. Les choses étaient assez pointues. Mon grand-père maternel était un peu plus je m’en-foutiste : joueur de poker, de billard, carpe diem... Je suis comme ça aussi. DA.Tu dis souvent que tu aurais éventuellement tenté Sciences Po... J-A. G. Mais j’ai passé le concours ! J’ai…

LA GRANDE INTERVIEWJACQUES-ANTOINE GRANJON

TROP BELLE POUR ÊTRE VRAIE ?

WHO RUN THE WORLD ?GIRLS !!! Elle se tient là, face à nous, immobile, olympienne. Les yeux fermés, chauve, et parfaitement nue. Le buste est fier, les bras tendus le long du corps, la tête inclinée légèrement vers l’avant. Elle nous toise, du haut de son mètre soixante qui, pour le coup — l’émotion sans doute —, nous paraît le double.Mais « elle », c’est une statue en silicone de Scarlett Johansson. Un moulage taille réelle. Couleur vert olive. Interdiction de la prendre en photo, nous intime une attachée de presse — l’interdiction tient d’ailleurs pour tout ce que nous avons vu lors de cette visite sur le plateau de Ghost in the Shell, à Wellington, en Nouvelle-Zélande. La statue règne, splendide, au beau milieu d’un atelier du WETA Workshop. Dans le…

TROP BELLE POUR ÊTRE VRAIE ?

LES 24 FEMMES QUI NOUS EXCITENT (MAIS PAS POUR CE QUE VOUS CROYEZ)

Longtemps, je l’avoue, je n’ai su fantasmer que sur les filles au regard vide et aux seins lourds tout en prenant un plaisir innocent à travail-ler, vivre, échanger avec les autres. Toutes les autres. Cette vision du monde entre fantasme éculé (car une fille qu’on croit bête est aussi difficile à draguer qu’une fille qu’on croit intelligente) et monde patriarcal est pué-rile. Elle a empêché le fils unique que je suis de comprendre avec précocité que la vie des hommes est plus belle quand on sait admirer et désirer des femmes capables d’incarner, corps et âme, le pou-voir, la matière grise et la séduction. Par-fois, l’intelligence de nos frangines fait peur. Plus encore lorsqu’elles sont belles. Apprendre à aimer les femmes puis-santes (comme les appelle l’écrivain Marie NDiaye) devrait faire…

LES 24 FEMMES QUI NOUS EXCITENT (MAIS PAS POUR CE QUE VOUS CROYEZ)

PHILIPPE SECLIER, co-commissaire de l’exposition « Autophoto » à la fondation Cartier, rappelle que « la voiture et la photo sont deux inventions qui ont redéfini la relation entre l’homme, l’espace et le temps ». Depuis son invention en 1886 par Carl Benz, l’automobile a permis d’accélérer les déplacements autant qu’elle a transformé le paysage en imposant routes, parkings ou stations-service. La photographie, démocratisée grâce à l’émergence de la pellicule de Kodak en 1888 (voir page 69), témoigne par nature de son époque et a fortiori de l’ère du véhicule individuel. L’expo montre ainsi Martin Parr saisir une famille dégustant des glaces sur le capot de sa voiture jaune (ci-contre). Valérie Belin shooter un moteur comme s’il s’agissait d’un top model (page suivante). Lee Friedlander capturer des photos de vacances…

GENTLEMANARNAQUEUR

IL ADORE LES TÊTES DE MORT. À quelques pas des Champs-Élysées, Bill Pallot nous reçoit chez lui, au milieu de ses cent cinquante crânes. On ne les devine pas tout de suite dans le fascinant cabinet de curiosités qui tient lieu de domicile au célèbre antiquaire parisien. Au-dessus du canapé, une douzaine de paires d’orbites vous fixent dans la pénombre. « Je trouve les crânes fascinants, confie-t-il. Je sens qu’ils ont vécu. Ils m’apportent peut-être quelque chose… En Papouasie-Nouvelle-Gui-née, on pensait qu’ils rendaient invincibles. » Bill Pallot s’arrête soudain devant une tête piquée de longues aiguilles. « J’aime son côté punk, lance-t-il, détaché. C’est un crâne anthropométrique de la fin du XIXe siècle, venant sans doute d’une préfecture de police. On croyait alors que les crânes des criminels avaient des…

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LE JOUR OÙUN GANG DU 9-3 A BRAQUE UN PRINCE SAOUDIEN

La route défoncée s’évanouit entre les champs de maïs et un petit bois baigné par le soleil couchant. Au milieu du chemin de terre, toutes portes ouvertes, un fourgon est en feu. Un fatras d’objets jonche le sol. Dont trois valises ouvertes, vidées de leur contenu. Sur l’une d’elles, noire à roulette, une étiquette « Mid East Jet Inc ». Un peu partout, des docu-ments en arabe plus ou moins brûlés. Un sachet en plastique renferme un passeport estampillé Kingdom of Saudi Arabia. À côté, un chéquier de la Saudi British Bank, noirci, une MasterCard Gold Card, deux enve-loppes garnies de liasses de billets de cent dollars, et une troisième avec quelques coupures mexicaines. Dans des ronces, un billet de 500 euros, en partie cal-ciné. Sur le chemin, toujours, un…

LE JOUR OÙUN GANG DU 9-3 A BRAQUE UN PRINCE SAOUDIEN

UN TRAIN DE VIE PLUS QUE PRINCIER

Boeing, poids lourds, berlines, yacht… le prince ne passe jamais inaperçu. SON AVION PRIVÉPas n’importe lequel puisqu’il s’agit d’un Boeing 772, avec chambres et salles de bains, construit à trois exemplaires. SES CAMIONSUn séjour du Prince mobilise une quinzaine de camions qui transportent des centaines de valises. Pour les seuls effets princiers, deux poids lourds sont nécessaires. SA BRABUSÀ Paris, son Altesse circule dans une Mercedes blanche équipée par le préparateur Brabus. Prix de base de la prestation : 348 000 euros. SON YACHTSans surprise, il est très grand et long (147 mètres), coûte vraiment cher (180 millions de dollars) et dispose même d’une mosquée. ON CASHCapable de dépenser jusqu’à six millions de dollars en une semaine, le prince disposait, au moment du braquage, d’une mallette abritant 275 000 euros, et d’une autre garnie de…

UN TRAIN DE VIE PLUS QUE PRINCIER

TROIS JOURS AVANT L’ATTAQUE… RÉUNION AU SOMMET SUR UN PARKING

Le 14 août 2014, peu avant 18 heures, soit trois jours avant l’attaque, des enquêteurs de la PJ de Versailles photographient discrètement une curieuse réunion sur le parking privé d’une résidence de Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Une « longue conversation animée » entre six individus... Depuis la veille, les policiers « filent » cette brochette d’hommes suspectée de « constituer une équipe de malfaiteurs en vue de commettre un vol à main armée ». Alors, rétrospectivement, quand le convoi du Prince d’Arabie Saoudite, Al Saud Abdul Aziz Bin Fahd Bin Abdul Aziz, est attaqué le 17 août, les policiers sont convaincus qu’ils surveillaient en fait une réunion préparatoire au braquage. Depuis, Hichem E., Ludovic L., Menouar Z, Maillguy G., David S, et Soufien B. (de gauche à droite sur l’image) ont…

QUI VEUT GAGNER (TRÈS VITE) DES MILLIONS ?

KIM KARDASHIANLe 3 octobre 2016 À 2 h 40 du matin, cinq braqueurs parviennent à entrer dans une résidence hôtelière de luxe, le No Address, juste derrière la Madeleine à Paris. Ils surprennent la star de la téléréalité Kim Kardashian (photo) dans sa chambre et s’emparent de ses bijoux, d’une valeur de 10 millions de dollars. Le 9 janvier, une douzaine de personnes est interpellée et mise en examen. Les bijoux n’ont pas été retrouvés. L’ATTAQUE DE LA BENTLEYLe 21 novembre 2016Peu après 23 heures, ce soir-là, trois ressortissants du Qatar, deux femmes et leur chauffeur, sont attaqués sur l’autoroute A1 à hauteur de Saint-Denis. Des malfaiteurs en voiture percutent leur Bentley et les obligent à s’arrêter. Armés d’une bombe lacrymogène, ils repartent avec un butin en bijoux et montres estimé…

QUI VEUT GAGNER (TRÈS VITE) DES MILLIONS ?

UN SIÈCLE DE COMPLICATIONS

1925 VITRINESLa Collectivité des fabricants d’horlogerie fondée en 1924 organise sa première exposition conjointe. 1941 NEUTRALITÉAlors que le reste de l’Europe n’a pas franchement la tête à l'horlogerie, la foire suisse se professionnalise. Ce qui n’était au départ qu’une pe-tite présentation de montres de poche dans une salle d’un musée consacré aux curiosités helvé-tiques, est devenu, en 100 ans, le premier salon mondial de l’horlogerie. Des plus grands noms dans le hall 1 aux plus petits en off dans un pavillon en préfabriqué à l’extérieur. Ainsi se résume une industrie qui compte environ 500 acteurs, de l’empire Rolex à l’horloger indépendant qui travaille seul sur un établi. Mais c’est aussi pour cela que la foire garde son intérêt en dépit d’une concurrence de plus en plus féroce de son dauphin, le Salon…

UN SIÈCLE DE COMPLICATIONS

N 1Pourquoi faire un noeud à la cordelette de son sweat à capuche ? POUR UNE FOIS, NOUS VOULONS vous répondre sans détour. Frontalement, les yeux dans les yeux et la zigounette dans le pilou pilou. Nouer les deux bouts de la cordelette de son hoodie comme un lacet, c’est un truc récent qui emprunte aux codes du skate. Or, vous connaissez l’importance du skate dans le cool d’aujourd’hui. Il est au style ce que le tennis, l’aviron, la voile étaient au chic, cette notion qui trop souvent nous renvoie au XXe siècle. N 2Au self, faut-il se sentir idiot à chercher les gens du regard, son plateau dans les mains ? Rien de plus agaçant n’est-ce pas ? On est d’accord. Or, avoir l’air d’un être supérieur en de telles circonstances apparaît…

THAT 70’S SHOW

TEMPLES EN MODE ROCK Formé en 2012, le groupe de rock psychédélique trimballe avec lui ce style musical et vestimentaire anglais rock et sexy qui ne meurt jamais. Idéal pour incarner une série de photos de mode… D’ailleurs, son leader, James Edward Bagshaw, a déjà un pied dans la mode : en 2014, le chanteur est apparu dans une campagne de publicité Saint Laurent – sous l’objectif de Monsieur Hedi Slimane – à la façon d’une muse botticellienne en star du rock des années 1970. Hologramme impeccable d’une décennie rugissante, le groupe sort sur le prestigieux label Fat Possum (The Fat White Family, The Black Keys, T Model Ford, Townes Van Zandt), son nouvel album joliment intitulé Volcano.Leur musique fait soi-disant pleurer Noel Gallagher d’Oasis et Johnny Marr de The Smiths…

LES BONS COMBOS POUR ÊTRE BEAU

LE VISAGE SI VOUS ÊTES BARBU. Entre deux rendez-vous chez le barbier (une fois tous les deux mois, c’est déjà bien), une « beubar » digne de ce nom s’entretient chaque matin. Quelques gestes simples anti « effet balai brosse » suffisent, comme appliquer une huile nourrissante (17) afin d’attendrir et lustrer le poil puis nourrir la peau ou un baume (7) pour à la fois assouplir le poil et le parfumer. Si votre barbe est vraiment longue ou en phase de pousse, un p’tit coup de peigne quotidien (5) ne sera pas non plus superflu. Et une à deux fois par semaine, taillez et structurez votre toison à l’aide de ciseaux à barbe ou de coiffeur pour éviter les reliefs anarchiques Si votre barbe est courte (de 3 jours), utilisez une bonne…

LES BONS COMBOS POUR ÊTRE BEAU

Les escaliers sont vos alliés

PIOTR LOBODZINSKI est un drôle de touriste. Pour contempler Paris depuis le troisième étage de la tour Eiffel, claquer un selfie au sommet de l’Empire State Building (New York) ou boire une eau gazeuse au 43e étage du Media One Hotel (Dubaï), ce Polonais de 31 ans ne prend jamais l’ascenseur. Il emprunte toujours les escaliers. En courant, très vite. En 2016, il a ainsi gravi les 1 665 marches de la Dame de Fer en 7 minutes et 48 secondes. Levons le mystère : Piotr Lobodzinski n’est pas un être humain ordinaire. Ce runner aux cuisses et mollets d’acier domine actuel-lement le circuit mondial des courses d’escaliers (aka tower running, c’est plus cool et moins long à dire) dis-putées via les issues de secours des plus prestigieux buildings de…

Les escaliers sont vos alliés

Les six commandements du parfait sexteur

1—Si vous envoyez une photo de vos parties intimesL’envoi d’une dickpic est désormais répandu et tant que la personne qui la réceptionne a donné son accord (et qu’elle a plus de quinze ans), tout roule. Si jamais vous souhaitez rendre la photo accessible au grand public, le délit est passible d’un an d’emprison-nement et de 15 000 euros d’amende... En même temps, ce n’est pas comme s’il existait des masses d’hommes affichant leurs attri-buts virils en 4 x 3 dans le métro. Même sur Internet, où potentiellement des enfants pourraient voir, on ne croule pas sous les dépôts de plainte. La pire chose que vous ris-quez, c’est un chantage financier : soit vous passez à la caisse, soit la photo sera forwar-dée à tout votre carnet d’adresses. La recette est…

Les six commandements du parfait sexteur

LE GOÛT DE LA PANNE

Avant de lire ceci, armez-vous de votre vice favori. Un verre de vin, de whisky ? Des pois au wasabi, une cigarette, le dernier album d’un groupe pointu, du chorizo ? Placez une demoiselle sur vos genoux. Repensez à votre première expérience du vice en question. L’amertume du bleu d’Auvergne, de la bière brune. C’était hor-rible : pourtant aujourd’hui vous ne jurez plus que par la micro-brasserie belge et bio. Les goûts d’adultes, ceux pour lesquels nous signerions sans hésiter un aller simple au neuvième cercle, se forgent dans l’as-tringence sinon dans la douleur – vous n’avez plus huit ans, vous préférez le chocolat amer aux oeufs-surprise.Revenons à la demoiselle. Elle vous plaît. Peut-être un peu trop. Elle le sait : elle est assise sur vos genoux. Elle sent la…

LE GOÛT DE LA PANNE

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