Une équipe de recherche de l’université McGill de Montréal, dirigée par le docteur Véronique Bhobot a démontré que l’odorat et la spatialisation sollicitent les mêmes régions cérébrales, l’hippocampe et le cortex orbitofrontal médian (lequel joue un rôle essentiel dans la mémoire spatiale). L’étude a porté sur 57 jeunes hommes et jeunes femmes.
Durant 20 minutes, ils ont exploré une ville virtuelle en empruntant chaque rue et en traçant des chemins directs entre quelques lieux désignés. Puis on leur a demandé de reconnaître des odeurs comme la cannelle, la menthe, le basilic, etc. Chez les personnes qui naviguaient facilement dans l’espace et reconnaissaient facilement les odeurs, l’hippocampe droit et le cortex orbitofrontal étaient plus épais que chez les autres candidats au test. D’autres expériences menées auprès de personnes dont le cortex…
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Pleine Vie MEMOIRE (Digital) - 1 Issue, No. 4